Écraser un joueur de Pokémon GO n’est pas un crime, dit la SAAQ
Montréal – La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) rappelle aux adeptes de l’application cellulaire Pokémon GO de redoubler de prudence sur le réseau routier lorsqu’ils se baladent pour trouver des créatures virtuelles.
« Il n’existe à priori aucune loi indersisant un automobiliste de rouler sur un utilisateur de l’application Pokémon GO. En fait, si, mais on peut toujours plaider que le pauvre bougre ne regardait pas où il mettait les pieds », affirme Ian Kaiss, le porte-parole de la SAAQ, qui dénonce la lenteur du système pour s’adapter aux nouvelles technologies.
« Il faut dire que les études sur le sujet sont unanimes, ceux et celles qui déambulent dans nos rues les yeux rivés sur un cellulaire sont plus près du zombie que de l’humain. Je suis désolé, mais ces choses-là ne sont pas vraiment vivantes », poursuit-il.
Estimant qu’un véritable génocide « de p’tits gamers boutonneux » est sur le point de se produire si aucune loi ne change, Ian Kaiss insiste sur l’importance pour le gouvernement de légiférer rapidement.
Une taxe Pokémon
Interrogée par La Pravda, la ministre de la Justice Stéphanie Vallée explique que les adeptes de Pokémon sont « pour l’instant » dans une sorte de flou juridique.
« Le ministère des Finances travaille très fort pour trouver une façon de taxer ces gens-là, mais tant qu’on ne fera pas d’cash avec eux, ils pourront être mise à mort sans le moindre remord », précise-t-elle.
« De toute façon, on s’entend qu’les fans de Pokémon c’est pas c’monde-là qui vote libéral… Donc, tant qu’ils ne rempliront pas les coffres de l’État, il est donc hors de question d’investir l’argent d’nos chums pour les protéger », conclut-elle.
Aux dernières nouvelles, les policiers de la Sûreté du Québec s’inquiétaient de ne plus être les seules personnes légalement autorisées à blesser, mutiler ou tuer des citoyens sans en subir les conséquences.