Équilibre budgétaire : Barrette remplace les infirmières par des poupées gonflables

Québec – Toujours à l’affut de mesures « économiquement responsables », le ministre de la Santé Gaétan Barrette affirme avoir trouvé la solution qui permettra de réduire les dépenses dans les hôpitaux du Québec : Remplacer les infirmières par des poupées gonflables.

« De toute façon, on n’a pas les moyens de se payer tous ces employés inutiles qui nous coûtent chaque année des gonzillions de dollars. Faut donner l’argent à mes amis les médecins, c’est eux qui soignent vraiment les gens », explique le ministre, ajoutant du même souffle que sa mesure permettra également d’éliminer l’attente dans les hôpitaux.

« Penses-y quelques secondes… Quand les gens arrivent à l’hôpital, ils sont forcés de voir une infirmière avant de pouvoir rencontrer le médecin… C’est quoi c’t’affaire-là! Cette bande de fainéantes surpayées ralentit le système. Faut qu’elles dégagent », martèle-t-il.

La cible de l’opposition

Si la mesure du ministre semble faire l’unanimité au sein des troupes libérales, les autres partis accusent plutôt Gaétan Barrette de faire passer l’obsession du parti libéral pour l’équilibre budgétaire avant les intérêts de la population.

« C’est complètement faux, rétorque ce dernier. La vérité c’est que tout le monde doit mourir un jour et ça, les infirmières n’y peuvent rien. C’est plate, mais c’est la vie… et pour l’argent qu’on va sauver sous prétexte d’agir de façon respectable… Ha! Ha! Ha! Ne vous inquiétez pas. On va le redistribuer comme des bonbons l’année des élections, vous l’savez bien », rappelle-t-il.

Les vertus de la discussion

Ne fermant pas la porte à la possibilité d’étendre sa mesure à l’ensemble des employés oeuvrant dans le milieu hospitalier, le ministre se dit toutefois « ouvert » à la négociation.

« Par respect pour eux, je suis bien prêt à faire semblant de les écouter puis imposer ma décision sans faire de compromis, mais ils devront être raisonnables et accepter que c’est moi qui mène icitte », propose-t-il.

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