Jean-Martin Aussant désire devenir le prochain chef du PQ à quitter pour des raisons familiales
Québec – Au lendemain de la démission de Pierre Karl Péladeau, Jean-Martin Aussant a convoqué les journalistes afin de faire connaître son intention de devenir le prochain chef du PQ qui quittera subitement pour des raisons familiales.
« J’estime avoir ce qu’il faut pour accomplir cette mission et je pense l’avoir déjà prouvé de brillante façon avec Option Nationale », a d’abord déclaré l’ex-député péquiste.
« Les Lisée, Les Coutier et les Hivon de ce monde pensent peut-être avoir ce qu’il faut pour ne pas faire la job, mais je suis pas certain qu’ils réalisent à quel point c’est difficile d’obtenir la confiance de milliers de personnes avant de les abandonner brutalement… Moi, je suis bon là-dedans », a-t-il rappelé.
Interrogé sur la façon dont il prévoit quitter la politique s’il est élu, Jean-Martin Aussant refuse de dévoiler sa stratégie.
« Tout ce que je peux vous promettre, c’est que j’ai appris de mes erreurs… La prochaine fois, ce sera plus théâtral et beaucoup plus spectaculaire quand je vais claquer la porte », promet celui qui dit avoir longuement muri sa décision de ne pas réfléchir avant de se décider.
Legault sonne l’alarme
Si plusieurs politiciens voient d’un bon œil le retour de Jean-Martin Aussant à l’Assemblée nationale, François Legault, pour sa part, ne cache pas sa déception.
« c’t’une vraie guenille, c’t’homme-là. C’est pas l’exemple qu’on veut donner aux jeunes d’aujourd’hui », estime Legault, qui souligne l’importance pour les femmes de « rester à la maison » pour s’occuper de leurs enfants.
« Je ne compte plus le nombre d’hommes qui sont obligés de choisir, un jour ou l’autre, entre leur famille et leur travail, ça n’a aucun bon sens! Quand est-ce que les gens vont réaliser que les femmes c’est une véritable calamité pour la société », martèle-t-il.
Rappelant que pendant ce temps, les Chinois travaillent « dix fois plus que nous » et que d’ici 10 ou 15 ans le Québec devra faire des choix « déchirants », François Legault continue d’implorer le gouvernement d’investir dans la construction d’une machine à remonter le temps.