Des vents de 17km/h, -9°C dans certaines régions : La tempête du siècle n’épargne personne

Blainville – Quelques heures après la levée de l’alerte météo d’environnement Canada, un survivant de la tempête du siècle a contacté La Pravda afin de partager le récit de son combat pour survivre à la tempête du siècle.

«Je revenais du travail et j’étais sur l’autoroute 15 lorsque les éléments se sont déchaînés. Le vent soufflait si fort que je l’ai presque senti lorsque j’ai ouvert la fenêtre de mon véhicule. C’était l’enfer!», relate le Blainvillois de 33 ans, qui ne s’explique pas comment il a survécu à ce «blizzard infernal».

«À un certain moment, il y avait tellement de neige qui tombait que j’ai failli arrêter de texter ma blonde pour me concentrer un peu sur la route. Fallait le voir pour le croire! Franchement, je ne sais pas comment j’ai réussi à m’en sortir», ajoute-t-il, visiblement toujours sous le choc.

La tempête parfaite

Interrogés par La Pravda, la majorité des météorologues rencontrés s’entendent pour dire qu’une pareille tempête ne se produit qu’une fois tous les 100 ans.

«Certaines régions sinistrées affirment avoir reçu des quantités astronomiques de neige, frôlant les 8 centimètres. 8 centimètres. En une seule nuit! Personne ne peut survivre une telle quantité de neige. C’est tout simplement inhumain!», rappelle un spécialiste de la chaîne météomédia qui estime qu’au moins 50 ans» seront nécessaires pour que la civilisation se remette de la catastrophe.

30 milliards pour les sinistrés

Même discours du côté du gouvernement où le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux,  demande aux citoyens d’être «prudents» et de faire preuve de «patience» dans l‘attente des secours.

«À l’heure où je vous parle, nous avons débloqué un budget de 30 milliards de dollars afin de venir en aide aux banques, à SNC-Lavalin, à Bombardier et aux donateurs du parti», a dit le ministre, qui confirme du bout des lèvres que rien n’est prévu «pour l’instant» afin d’aider les écoles, les hôpitaux et les citoyens.

«On va voir comment la situation évolue et de quelle façon les journalistes vont parler de nous dans les médias avant d’agir en conséquence», nous a-t-il confié.

 

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