La Presse déménage à Toronto
Dernière heure – À Montréal depuis 1884, La Presse vient d’annoncer qu’elle déménage ses bureaux à Toronto, via l’envoi d’un dernier Tweet à ses abonnés : «#Ciao et #Fyou les pea soup! Toronto, here we come, baby!».
«Nous ne faisons qu’officialiser ce que tout le monde savait déjà» a aussitôt commenté André Pratte, larbin en chef. «Le Québec est trop petit pour nous. De toute façon, même si nous restons parmi la plèbe québécoise, notre coeur a toujours été à Toronto».
La majorité des employés contactés par La Pravda ont refusé de commenter la nouvelle. En effet, la direction n’avait toujours pas émis la position à défendre sur le sujet. «On se doute bien que s’ils ont choisi de nous déménager là-bas, ils doivent penser que c’est une bonne chose et c’est sûrement une bonne chose» a docilement déclarer l’un d’eux en nous priant de ne pas le nommer. Après la courte entrevue, Alain Dubuc est retourné au travail.
LE PLQ ET LA SRC SONT EN BERNES
À l’Assemblée Nationale, le député libéral Pierre Moreau, les yeux rougis par les larmes, a demandé à Pauline Marois de mettre le drapeau de l’Assemblée Nationale en berne indéfiniment. Il a aussi déposé une motion afin de déclarer une journée de deuil national. Malheureusement, Françoise David a fait obstruction et a refusé d’appuyer la motion prétextant que «le fait qu’on ne dénonce pas le capitalisme et que nul part on n’y fait mention de l’égalité entre les hommes et les femmes est inacceptable».
Du côté de la SRC, c’était la consternation. «Que va-t-il se passer maintenant?» s’interrogeait Céline Galipeau. Est-ce que La Presse va signer une entente-secrète-qui-n’existe-pas avec la CBC et la nôtre sera annulée ou alors on continue quand même à respecter les termes de notre entente-secrète-qui-n’existe-pas?»
LES CITOYENS SOLIDAIRES AVEC LES EMPLOYÉS DE LA PRESSE
Dès l’annonce de cette nouvelle, plusieurs centaines de citoyens se sont réunis devant les bureaux de La Presse afin de dire adieu aux employés. «On est venu les aider à faire leurs boîtes» disait l’un d’eux. «Moi, je veux juste être sûr qu’il ne change pas d’idée» affirmait un amateur des Expos et de la chasse brandissant son bâton de baseball et sa carabine.