«Je ne mens jamais sauf quand je parle», dit Mulcair
Ottawa – Au centre d’une controverse après s’être positionné contre le projet Énergie Est de TransCanada, alors qu’il dit le contraire en anglais, Thomas Mulcair a tenu à rectifier certains faits dans les pages de La Pravda.
«À écouter le chef du Bloc, on pourrait croire que je mens sans arrêt… C’est totalement faux», clame le chef du NPD. Précisant qu’il ne lui arrive «pratiquement jamais» de mentir lorsqu’il nage, lorsqu’il mange ou lorsqu’il dort, M. Mulcair accuse Gilles Duceppe de vouloir salir sa réputation.
«Duceppe aimerait bien que les Québécois se méfient de moi, qu’ils se rappellent combien j’ai travaillé fort dans le passé pour détruire la loi 101 ou qu’ils se demandent pourquoi j’ai voté pour le PLQ lors des dernières élections, explique-t-il. Alors, il m’accuse de mentir quand il m’arrive de modifier mon discours pour charmer les électeurs.»
Un homme d’honneur
S’il admet qu’il tient fréquemment des propos «sensiblement contradictoires», dépendant de la langue dans laquelle il s’exprime, Thomas Mulcair refuse d’être qualifié de menteur.
«J’ai juré de défendre les intérêts du Québec lors des dernières élections et je vais le faire… un jour… Peut-être», a-t-il bafouillé, avant d’ajouter que «techniquement» il s’agit plutôt d’une vérité qui ne s’est pas encore concrétisée.
Invitant les électeurs à voter pour lui lors des prochaines élections, M. Mulcair promet de toujours être honnête avec les Québécois lorsqu’il dit la vérité.
«Au pire, si vous n’aimez pas c’que je dis en anglais, n’écouter que mes discours en français. Des trucs pour l’environnement, des trucs contre l’environnement… il y en a pour tous les goûts dans le programme du NPD si vous le lisez dans la bonne langue», précise-t-il.