Les morts par overdose de Minions ont quadruplé, au cours des derniers mois
Québec – Les autorités sanitaires d’Internet ont annoncé lundi que les décès par une surexposition à des images de Minions sur Facebook ont presque quadruplé entre le mois de mai et juillet 2015.
Des statistiques «alarmantes», selon le Dr Lowell Baker, Directeur du Centre de contrôle et de prévention des publications débilitantes, qui implore Facebook de protéger ses utilisateurs.
«Selon les données que nous avons recueillies, 84% des personnes interrogées aimeraient mieux passer une heure dans un buisson avec Joël Legendre plutôt que de voir davantage de ces images dans leur fil d’actualité», explique-t-il, précisant que les personnes atteintes par la fièvre des Minions sont souvent les mêmes qui partagent également les pensées du jour, les photos de chats perdus d’il y a 15 ans et qui abusent de la fonction «Caps lock» dans leurs conversations.
«À proprement parler, on ne peut pas utiliser les mots ‘maladie mentale’ pour définir la condition médicale de ces personnes, mais ce n’est pas l’envie qui nous manque», a-t-il ajouté.
L’enfer de la dépendance
Pour Christian Leriche, psychiatre spécialisé dans le traitement de la dépendance aux Minions, il faut élargir l’accès à des traitements et multiplier les campagnes de sensibilisation si on veut inverser la tendance.
«Beaucoup trop de Minions-junky minimisent leur problème et pensent être capable de s’en sortir seul, déplore-t-il. Ces gens-là ont besoin d’aide. Il faut les traiter dès l’apparition des premiers symptômes, avant que leur pathologie empire.»
Priant les familles des personnes souffrant d’une dépendance aux Minions de communiquer immédiatement avec un médecin, tous les spécialistes interrogés par La Pravda estiment que la thérapie et la médication sont les meilleurs moyens d’éradiquer ce fléau.