Le DGE ouvre une enquête sur les dons en journaux faits au Parti libéral
Québec – Le Directeur général des élections (DGE) se dit inquiet de la dernière vague de dons en journaux faits au parti libéral et annonce la tenue d’une enquête afin de découvrir si la loi électorale n’a pas été enfreinte.
«À ma connaissance, c’est la première fois qu’un groupe de presse décide de céder non pas un, mais six de ses quotidiens à un parti politique. Aussi, il est important pour nous de s’assurer que les principaux intéressés l’ont fait en respectant les lois bidon qu’ils ont eux-mêmes votées», nous a confirmé le DGE.
Une affaire de famille
Officiellement vendu pour une somme inconnue à un ex-ministre libéral dont l’argent provient de sources inconnues, les six journaux anciennement la propriété de la famille Desmarais sont aujourd’hui entre les mains d’un homme qui est lui-même la propriété de la famille Desmarais.
«Cette transaction ne concerne pas le DGE étant donné que dans les faits, les journaux en question appartiennent toujours à la même gang, estime l’avocat de la famiglia libérale. J’ai donc conseillé à mes clients de ne pas collaborer avec l’enquête et de ne pas répondre aux questions des enquêteurs», a-t-il ajouté.
La FPJQ s’en mêle
De son côté, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) a demandé au DGE de respecter l’Omerta libérale et a salué la décision de la famille Desmarais de projeter l’illusion que le problème de concentration médiatique au Québec ne va pas en s’empirant.
«C’est clair, la propagande fédéraliste dans les pages du Soleil ne va pas disparaître demain matin. Mais ça fait quand même du bien de faire comme si la santé des médias au Québec n’est pas comparable à celle d’une dictature», estime un représentant de la FPJQ.
À la surprise générale de personne, aux dernières nouvelles, le DGE annonçait l’annulation de son enquête. «J’ai parlé avec le nouveau baron de la presse et ce dernier m’a dit de ne pas m’inquiéter. Donc, s’il le dit, ça doit être vrai. Dieu merci, on peut maintenant retourner rien faire en attendant les prochaines élections. L’affaire est maintenant réglée.»