Le gouvernement propose de remplacer les bancs de l’Assemblée nationale par des trônes en or massif
Québec – Après avoir annoncé hier que le ministre Fournier s’apprête à déposer un projet de loi afin d’augmenter le salaire du premier ministre de 41%, le gouvernement envisage aujourd’hui de remplacer les bancs de l’Assemblée nationale par des trônes en or massif.
Ornés de rubis et saphir, les nouveaux bancs en or massif coûteraient 3,5 millions de dollars chacun, selon le ministre. «Toutefois, il se peut que la facture augmente sensiblement, en raison de la hausse du prix de pierres précieuses que nous voulons utiliser pour donner du lustre à ces fauteuils», souligne M. Fournier.
Soulevant l’indignation sur les réseaux sociaux, la nouvelle n’a pas manqué de faire réagir les citoyens qui accusent le gouvernement de se payer un train vie princier sur le dos des contribuables. «Pas du tout, rétorque le ministre. On a choisi l’or uniquement parce que cette couleur va bien avec la peinture de la pièce.»
Se défendant de dilapider les fonds publics, le gouvernement assure que cette opération se fera à coût nul puisque les nouveaux trônes auront une durée de vie «beaucoup plus longue» que celle des matériaux traditionnellement utilisés. «Dans le fond, les Québécois devraient nous remercier d’être aussi responsables! C’est des sommes considérables qu’on va leur faire épargner avec ces fauteuils», martèle le ministre.
Ne fermant pas la porte à la possibilité de remplacer les «vieux» verres d’eau par des coupes en diamants, Jean-Marc Fournier envisage également d’acheter des Stradivarius pour «chauffer au bois» lors des froides journées d’hiver. «Si cela peut nous permettre de réduire le chauffage de quelques degrés, c’est les Québécois qui vont sauver de l’argent au bout du compte!», a-t-il dit, visiblement fier de son idée.
Selon les dernières informations disponibles, tous les partis déclaraient d’une même voix qu’ils s’entendaient pour mettre de côté la partisanerie afin d’appuyer ces décisions «importantes» pour la démocratie québécoise.