Poëti mène une chaude lutte à Yves Bolduc pour être élu l’idiot du mois
Québec – Le ministre des Transports individuels du Québec, monsieur Robert Poëti, jongle actuellement avec l’idée de permettre aux maires de Québec et Montréal de taxer la plèbe désirant s’établir près d’une bouche de métro ou d’un arrêt d’autobus.
« Ce sont des discussions que j’ai avec mon « collègue » Pierre Moreau [ministre des Affaires de Montréal et de Québec] dans le mandat qu’on a de donner des pouvoirs aux dictateurs municipaux de la province afin qu’ils nous laissent tranquille pendant quelques mois », explique M. Poëti.
« Je me suis aussi imaginé en me levant ce matin que ça se fait déjà partout, à travers le monde, de toute façon », a-t-il ajouté, citant au passage l’exemple de Barcelone, une ville avec un transport en commun hors pair et un marché immobilier complètement saturé.
« Bon! C’est exactement le contraire de Montréal et Québec, vous aller me dire, mais je n’ai pas le temps ou l’intelligence pour trouver de meilleurs exemples », a-t-il précisé lorsque certains journalistes lui ont fait remarquer la situation.
Au moment d’écrire ces lignes, personne ne réussit à trouver de référence quant à la réalité des taxes de transport en commun que les propriétaires doivent payer à Barcelone. Notre rédaction a quand même décidé de publier cet article afin de contribuer à la diffusion de la propagande libérale.
Mise à jour : Après avoir cherché pendant des heures dans des références en espagnol, le bureau du ministre a fait part à ce dernier du fait que sa déclaration n’était basée que sur du vent. À la surprise générale, ce dernier a décidé de se rétracter faute de logique dans son argumentaire.