Québec remplace les animaux par des représentants syndicaux lors des tests en laboratoire
Québec – Après des années de débats, le gouvernement libéral a finalement décidé de trancher et interdit dorénavant les testes sur les animaux dans les laboratoires du Québec.
«Nous avons décidé de donner suite aux demandes des écologistes et mettons fin immédiatement à ces pratiques cruelles et moyenâgeuses», a déclaré Gaétan Barrette le ministre de la Santé, ajoutant du même souffle que les représentants syndicaux remplaceront dorénavant les animaux.
«Selon les experts que nous avons consultés, les nombreuses similitudes génétiques entre les syndiqués et les humains permettront une plus grande variété d’expérimentations que l’utilisation de petits rongeurs, par exemple, le permettait», souligne le ministre.
Une mesure contestée
Immédiatement dénoncée par Québec Solidaire, la nouvelle loi qui permet notamment «la torture et le meurtre de syndiqués à des fins scientifiques» sera contestée devant les tribunaux, promet Françoise David.
«C’est complètement ridicule! Pourquoi agir de façon aussi barbare envers des êtres vivants quand on peut simplement utiliser des banquiers ou des hommes d’affaires», demande la députée de Gouin.
«On y a pensé. Pendant un quart de seconde rigole Barrette. Nous avons choisi les syndiqués parce que la disparition de cette espèce ne risque pas de nuire à l’économie… Aux travailleurs, probablement, mais pas à l’économie», estime Barrette.
Aux dernières nouvelles, le ministre de l’Éducation proposait d’utiliser les enseignants le jour où les représentants syndicaux manqueront aux scientifiques. «Ils sont payés par l’État alors, ils vont faire ce qu’on leur dit de faire! Anyway, des écoles sans professeurs, y a pas un enfant qui va mourir de ça», précisa-t-il.