«Arrêter de mentir était une cible, pas une promesse», affirme Leitao
Québec – De plus en plus impopulaire, en raison de son obsession pour l’austérité, le ministre des Finances, Carlo Leitaos, a tempéré lundi l’engagement électoral des libéraux d’arrêter d’escroquer les Québécois.
«Ce n’était pas une promesse, c’était une cible, un objectif», a-t-il dit, lorsque questionné sur le sujet, en marge d’une orgie romaine organisée par une association de banquiers montréalais.
Évoquent la folie passagère et l’amnésie collective afin d’expliquer pourquoi l’ensemble de la population se rappelle avoir entendu le Premier ministre répéter cette «promesse imaginaire», monsieur Leitao rappelle que le PLQ est toujours sous la botte du clan Desmarais. «Le vieux est peut-être mort, mais c’est les mêmes personnes qui dirigent la même gang de guitounes que nous avions dans le temps de Charest… Je vois pas comment les choses pourraient changer», a-t-il ironisé, en avalant un raisin que lui tendait André Pratte.
Bombardé de questions par les journalistes, monsieur Leitao a refusé de poursuivre son point de presse improvisé, prétextant qu’il était venu ici pour s’amuser «sur le bras du p’tit peuple» et qu’il avait bien l’intention d’en profiter. «Mon temps et précieux et pour être en mesure de bien baiser le Québec en entier, je dois me pratiquer sur des individus chaque fois que j’en ai l’occasion», expliqua le ministre, en retournant rejoindre ses amis.
Prenant la relève de son patron, l’attaché politique de Carlos Leitao souligna que le gouvernement ne toléra «aucun écart de conduite» de la part des représentants de Gesca et invite ses derniers à «redoubler d’ardeur» afin de détourner l’attention de la population. «Je suis pas un expert en communication, mais si vous pouviez arrêter de parler d’austérité chaque fois qu’on en parle et remettre PKP à la Une pendant quelques semaines, c’est certain que ça aiderait», leur a-t-il suggéré.