Être une femme est définitivement une maladie, confirme le Parti Conservateur
Ottawa – Le Parti Conservateur vient de rendre publique une étude réalisée par les prêtres de la Christian University of Alberta qui confirme que les femmes sont une forme de maladie «honteuse».
Proposant que les femmes quittent immédiatement le marché du travail et «retourne faire la vaisselle» afin de ralentir la contagion, le document rédigé par les plus éminents scientifiques religieux du pays énonce qu’il en va de la «survie économique du Canada».
S’appuyant sur une batterie de tests effectués sur des chimpanzés, l’étude affirme en outre que «même si elles n’étaient pas gravement atteintes», le QI des femmes étant «considérablement» inférieur à celui des hommes, cela les rend incapables d’occuper les mêmes fonctions que leurs «supérieurs masculins».
«Cela ne me surprend pas du tout. D’ailleurs comme le soulignaient récemment mes confrères du monastère de Saint-Samuel-de-l’Immaculée-Conception, la majorité des conflits sociaux sont directement liés à l’existence de ces créatures viles et fourbes que sont les femmes», a commenté monseigneur Douglas, conseillé de la condition féminine au sein du parti conservateur du Canada et coauteur de l’étude.
Concluant que leur côté «démoniaque» rend impossible tout espoir de guérison, monseigneur Douglas propose que les femmes soient «éradiquées» dans un proche avenir afin de protéger les générations futures de ce «fléau».