Bell déclare faillite

Bell Canada, la plus grande entreprise en télécommunications au pays, vient de se placer sous la protection de la Loi sur la faillite. L’annonce survient après l’immense succès de la campagne «Bell Cause pour la cause».

«Nous avons promis 5 cents pour chaque texto, tweet ou partage sur Facebook, explique le porte-parole de Bell. Nos analystes avaient prévu un budget d’environ 5 millions $, soit 100 millions de textos et de tweets. Mais on a eu un sacré problème…»

Selon les chiffres publiés par les vérificateurs externes, il y aurait eu environ 75 milliards de textos et 25 milliards de tweets reliés à la campagne de Bell, sans compter quelques millions de partages sur Facebook. L’engagement de Bell se chiffrerait donc à environ 5 milliards $.

«On est dans la crisse de marde, ajoute le porte-parole. On pense que des groupes comme Anonymous ont profité de notre générosité pour faire grimper la facture en générant des textos et des tweets automatiquement. On a essayé d’économiser de l’argent en fermant notre service à la clientèle, mais l’opération nous a rapporté seulement 37,50$. On est loin du 5 milliards $.»

Selon un analyste économique de Toronto, la faillite de Bell était plutôt prévisible. «Téléglobe, Nortel, Blackberry, Bell, c’est la même histoire qui se répète» a-t-il mentionné, sans équivoque.