Philippe Couillard propose de nationaliser la corruption

QUÉBEC – Au plus bas dans les sondages, Philippe Couillard pense avoir trouvé l’idée qui relancera son parti. Advenant la victoire du PLQ aux prochaines élections, le Cheikh envisage de nationaliser la corruption dans les 30 premiers jours d’un gouvernement libéral.

«Les gens en ont assez de la chicane, nous a-t-il dit. Ils ne veulent plus entendre parler de la charte. Ils veulent qu’on leur parle d’économie. Et le PLQ avec son plan de nationalisation de la corruption se positionne en tête de liste des partis sur ce sujet.»

Déclarant que la corruption est une richesse inépuisable, encore sous-exploité, le Cheikh a la conviction que cette nouvelle mesure lui permettra de reprendre la tête dans les sondages. «Lorsqu’on parle de corruption, on pense immédiatement au Parti Libéral. Bien sûr, le PQ et la CAQ ont aussi leurs experts, mais rien qui se rapprochent de notre expérience. On est les meilleurs dans ce domaine!»

Interrogés par notre journaliste, les économistes et juristes sont unanimes. «Au cours de ses 9 années de gouvernance, les libéraux nous ont prouvé qu’ils sont les plus grands experts en la matière» déclare le président de l’institut économique de Montréal, ajoutant que si le Québec était pour nationaliser la corruption, le PLQ était le parti tout désigné pour le faire.

Du côté de l’UPAC, on admet que cette idée «surprend» mais que nul ne peut contester que les ressources en corruption du Québec semblent presque «infinies».

Au moment de publier, Tony Tomassi exigea une amnésie pour toutes les personnes accusées de fraude et de corruption. «Je suis heureux d’apprendre que le Cheikh a retrouvé la voie de la raison. Évidemment, je serai honoré d’apporter mon expertise au futur gouvernement moyennant un salaire, une commission, un petit bonus et quelques enveloppes bien garnies» déclara le sympathique politicien.

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