Vague de disparition chez les militants de Martine Oulette

Longueuil – Quelques jours après la diffusion d’une publicité du Parti Québécois (PQ) réunissant tous ses députés sauf Martine Oulette, se sont maintenant les militants de la députée qui disparaissent littéralement sans laisser de trace, nous confirme une source au sein du parti.

« Au début, on ne s’inquiétait pas trop. Une disparition par là, une dizaine d’autres par ici. On se disait : bof! C’est juste des séparatisses. Mais là, le gouvernement nous a prévenus que les vagues d’enlèvements risquent d’inquiéter les investisseurs étrangers et faire baisser le prix des sièges sociaux qu’ils veulent vendre. On a plus le choix de s’en mêler », affirme l’inspecteur de la Sûreté du Québec (SQ) chargé de l’enquête.

Si certains analystes politiques évoquent déjà des liens entre cette affaire et la Grande Purge des années 30, où chaque village avait son quota de dissidents politique, ils sont toutefois peu nombreux à y voir une volonté du PQ de sacrifier le projet indépendantiste uniquement pour s’assurer un emploi au-delà de 2018.

« C’est une hypothèse complètement ridicule », précise Sylvain Gaudreault, le chef intérimaire du PQ que nous avons rencontré alors qu’il effectuait de mystérieux travaux d’excavation et de remblaiement sur un terrain vague situé dans un coin perdu de sa circonscription.

« De toute façon, il n’y a aucune disparition parmi nos militants et je n’ai jamais entendu parler d’une quelconque députée nommée Martine Oulette », a-t-il poursuivi, en nous priant de respecter son intimité et de le laisser « enterrer plein d’affaires » qui n’a aucun lien avec la course à la chefferie du parti, selon lui.

Conseillant aux journalistes d’oublier cette histoire « sans intérêt » et de se concentrer plutôt sur des sujets importants comme les attaques de Pitbull, la météo et la séparation d’Angelina Joli et Brad Pitt, la majorité des députés du PQ jurent qu’il n’y aucune animosité entre les « bons militants » et les « [censuré] de militants fatigants de Martine Oulette ».

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