Un éleveur de Minions accusé de cruauté envers l’Internet

St-Jérôme – Le copropriétaire d’une page Facebook spécialisé dans les publications de Minions devra faire face à des accusations de cruauté envers l’Internet et de négligence intellectuelle.

Selon les autorités, c’est un voisin de l’accusé qui a sonné l’alerte après avoir découvert l’élevage de Minions dans la cour de ce dernier.

«C’était pas beau à voir. Y avait des cages partout et l’odeur d’urine et d’excréments qui se dégageait de là était carrément infernale!», raconte Joël Paquette, un employé de la Société protectrice des Minions du Québec (SPMQ).

Une première

Il s’agit de la première fois au Canada, selon le SPMQ, qu’un éleveur de Minions est accusé de cruauté envers l’Internet. «Des pensées du jour merdiques, des jeux de mots douteux, des citations erronées; L’éleveur de Minions les utilisait pour tout et rien, explique-t-il. Nous devions mettre fin à cet abomination.»

Au total, la vaste opération de sauvetage aura permis de sauver plus d’une cinquantaine de bêtes, mais le SPMQ craint de devoir en euthanasier «plusieurs» dans les jours à venir.

«Ils sont vraiment dans un sal état. Nous allons tout faire pour les remettre sur pied, mais je doute fort qu’ils survivent tous, tellement ils ont été maltraités», se désole M. Paquette.

Réclamant des peines plus sévères pour les éleveurs récalcitrants, le SPMQ espère également que les gens commencent à prendre conscience de ce qui se cache derrière chaque publication impliquant un Minion.

«Si les gens pouvaient se limiter à une ou deux publications de Minions par foyer, ce genre d’élevage n’existerait pas», rappelle le SPMQ.