Stephen Harper retourne vivre dans les années 60

Ottawa – Au lendemain d’une écrasante défaite pour le Parti conservateur, l’ex-premier ministre Stephen Harper a convoqué les journalistes ce matin afin d’annoncer qu’il retourne vivre dans les années 60.

Se disant particulièrement déçu par le manque de valeur des citoyens du 21e siècle, M. Harper insiste pour dire qu’il n’en veut pas aux citoyens canadiens.

«Vous faites pitié et je vous déteste, mais j’aurai quand même une pensée pour vous lorsque notre seigneur décidera de vous condamner à la damnation éternelle et vous plongera dans les flammes de l’enfer», affirme l’ex-premier ministre.

Visiblement désolé de ne pas avoir eu le temps de détruire «totalement» l’écologie canadienne, M. Harper a quand même souligné certains des hauts faits d’armes de sa carrière politique.

«Les journalistes y ont goûté, les écologistes y ont goûté, les femmes y goûté, les francophones y ont goûté, les autochtones y ont gouté… et cela me rend très fier. Je pars donc avec la conviction d’avoir fait mon possible pour détruire le monde moderne», a-t-il poursuivi.

Continuant de nier qu’il est un robot ou un extraterrestre, M. Harper a salué ses amis, sa famille et particulièrement les grosses compagnies pétrolières à qui il ne souhaite que du bonheur.

«On peut me reprocher bien des choses, mais j’aurai au moins réussi à couvrir le Canada de honte sur la scène internationale et ça, personne ne l’avait fait aussi bien que moi dans toute l’histoire du pays», a dit l’ex-premier ministre, en esquissant un sourire.

Évoquant la possibilité de revenir dans un futur plus ou moins proche, le jour où les Canadiens renonceront à la science et les valeurs sociales, M. Harper a terminé son point de presse en souhaitant bonne chance au nouveau premier ministre Justin Trudeau.

«J’espère qu’il va s’étouffer avec ses [censuré] d’joints et qu’il va crever d’un cancer, le p’tit [censuré] de frais chié!», a-t-il dit.

Aux dernières nouvelles, Stephen Harper déplorait maintenant la passion des jeunes des années 60 pour le rock ‘n’ roll, une musique qu’il juge «diabolique» et trop «moderne» à son goût.

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