Grand Prix : Les proxénètes le confirment, les retombées économiques sont «faramineuses»

Montréal – Les représentants de l’Association des proxénètes du Canada (APC) ont convoqué les journalistes ce matin afin d’exprimer leur gratitude à l’endroit du gouvernement qui accepte de subventionner le Grand Prix de Montréal.

«En ces temps d’austérité, il faut savoir reconnaître le courage de certains politiciens qui n’hésitent pas à flamber l’argent des citoyens pour financer un événement faisant l’apologie du tourisme sexuel et du gaspillage de nos ressources naturelles, en plus d’être organisé par un multimilliardaire misogyne», admet Sweet Eddy, le représentant des proxénètes de l’Est-du-Québec.

Ajoutant du même souffle que sans les retombées économiques découlant du Grand Prix plusieurs membres de l’APC auraient fait face à des choix «difficiles», monsieur Eddy a ému les journalistes en détaillant ses propos.

«Par exemple, sans les revenus de ce week-end, j’aurais pu être obligé d’utiliser des champagnes coûtant moins de 500$ pour prendre ma douche ou devoir me limiter à faire nettoyer ma Porche seulement une fois par jour… Franchement, c’est vraiment de la survie, rendue là», explique-t-il.

Rappelant que l’APC était l’une des seules organisations à offrir un «lit» et des «emplois» aux jeunes adolescentes en fugue, McDaddy Love le président de l’APC a tenu à rassurer les citoyens en affirmant que cet «investissement» rapportait déjà des bénéfices.

«Cette année encore, les retombées économiques sont faramineuses! Nous n’avons pas terminé de compter tout l’argent amassé, mais on peut déjà vous dire qu’il y en a en [censuré]… Bref, nous voulons remercier le premier ministre, ainsi que le maire de Montréal d’avoir pris la décision de nous aider», affirme monsieur Love.

Terminant son point de presse en remerciant les Québécois pour les «nombreux sacrifices» qu’ils feront pour lui permettre de «nager dans l’cash», McDaddy Love rappelle à tous l’importance pour la métropole de pouvoir compter sur une industrie touristique «vigoureuse».

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