Le SPVM rappelle à ses agents que les relations sexuelles au travail sont seulement «tolérées»

MONTRÉAL – Une photographie circulant sur les réseaux sociaux vient de plonger un policier du SVPM dans la controverse.

Sur l’image, une jeune femme blonde semblant particulièrement éméchée est assise sur un policier et fait des mouvements de va-et-vient, selon la photographe amateure qui a capté la scène.

Appelé à réagir à cette situation embarrassante, Ian Lafrenière le porte-parole du SPVM a rappelé à ses policiers que les relations sexuelles durant les heures de travail étaient seulement tolérées et qu’ils avaient le «devoir» d’éviter de se faire filmer.

«Cette histoire me désole au plus haut point, car nos agents savent très bien qu’ils ne doivent pas être filmés lorsqu’ils ont des relations sexuelles sur leurs heures de travail. En contrevenant à cette règle, c’est tous les policiers plus discrets qui se retrouvent éclaboussés», se désole monsieur Lafrenière.

Déclarant sur un ton ferme que le policier au coeur de la controverse s’expose maintenant à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’à «des journées de vacances forcées», le porte-parole s’est fait rassurant en déclarant qu’une enquête interne venait d’être confiée au collègue de l’accusé.

«Étant assis à l’arrière de la voiture au moment des faits, le partenaire du policier en question est sans aucun doute le mieux placé pour faire la lumière sur cet événement. D’autant plus que selon nos informations, lui aussi aurait eu une relation sexuelle avec la jeune femme… Il pourra donc le juger en connaissance de cause», précise le porte-parole.

Le SVPM demande à toutes les personnes possédant des renseignements pertinents de communiquer avec l’enquêteur irresponsable du dossier en composant le 1-976-SPVM-6969.

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