Le SPVM décide de ne plus porter les pantalons de camouflage

Montréal – Sévèrement critiqués pour le manque de respect dont ils ont fait preuve lors des funérailles de l’ex-premier ministre Jacques Parizeau, les agents du SPVM ont décidé de ne plus porter de pantalons d’armée.

Rappelons que les policiers refusent depuis plusieurs mois de porter l’uniforme officiel afin d’afficher leur opposition aux politiques d’austérité du gouvernement libéral en général qui les touchent directement.

«Mais là, on se rend bien compte qu’on ne peut pas continuer à se promener habillé n’importe comment. Ça n’a pas d’allure! On est carrément en train de perdre le respect de la population», a expliqué Ian Lafrenière, membre de l’UDA et porte-parole du SPVM.

«D’un autre côté, on ne peut pas non plus plier devant la raison. On a donc choisi de couper le porc en deux et on va cesser de porter les pantalons de camouflage… même si on ne refuse toujours de porter l’uniforme officiel», a-t-il annoncé, visiblement fier de l’idée proposée par ses supérieurs.

Un problème de communication

Estimant que la ville de Montréal aurait dû demander aux policiers de laisser tomber temporairement les moyens de pression si elle préférait que ses agents agissent avec respect lors des funérailles d’État, Ian Lafrenière a défendu les policiers présents.

«Les gars ne font que suivre les consignes. Personne ne devrait leur en vouloir. Comment pouvaient-ils deviner qu’ils devaient faire preuve de jugement?», demande le sympathique porte-parole.

Ventant durant de longues minutes le travail «irréprochable» de ses agents, Ian Lafrenière souligne la formation de ces derniers et la discipline «exemplaire» dont ils font preuve.

Aux dernières nouvelles, lesQuébécois étaient surpris de découvrir que les policiers présents aux funérailles n’étaient pas morts, étouffés dans leur sommeil, bien qu’aucun d’eux n’ait reçu l’ordre de respirer.

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