«Rambo» Gauthier se lance en politique : l’Assemblée nationale interdit 19 000 mots de façon préventive

Québec – Suite à l’annonce de Bernard «Rambo» Gauthier de faire le saut en politique, l’Assemblée nationale vient de proscrire l’utilisation de 19 000 nouveaux mots afin de protéger le climat « presque respectueux » qui caractérise les débats politiques.

« C’est épouvantable! Ce ramassis d’fond d’capote en cravate ne recule devant rien pour me réduire au silence, mais j’vais pas m’laisser faire », assure le principal intéressé, ajoutant que cette mesure inusitée « brise » sa liberté d’expression.

« On pourra même pu dire masturbateur de poule morte? Voyons donc! Sont fous »

Au grand dam du bouillant syndicaliste, les mots « rejeton mâle d’une péripatéticienne », « faciès d’arrière-train » et « énorme empilement d’excréments » sont maintenant interdits. Les députés ne pourront donc plus les utiliser lors de la période de questions.

« Évidemment, ça va m’compliquer la vie, sur un [censuré] d’temps, mais j’pas née en arrière d’un caillou. Si j’dois m’patenter de nouvelles insultes pour m’faire comprendre, m’a l’faire, [censuré] », affirme-t-il.

Make la Côte-Nord great again

Déclarant que sa présence en politique pourrait compenser pour son désire inassouvi de « faire souffère » ceux qu’il accuse de flouer les Québécois, Bernard Gauthier veut également venir en aide aux travailleurs de la Côte-Nord.

« La première chose que j’vais faire, une fois qu’on aura mis la mafia libérale dehors, ça va être de construire un mur autour de leurs bureaux et remplir ça d’purin », promet Bernard Gauthier, qui estime ainsi créer plusieurs emplois, tout en encourageant les agriculteurs locaux.

« J’veux juste faire ma part pour qu’le gouvernement arrête de nous… comment dirais-je… faire l’amour d’une façon qui ne pourra jamais engendrer de descendance? », conclut-il.