Stephen Harper propose la castration chimique des journalistes politiques

Ottawa – Affirmant vouloir mettre fin à la «radicalisation» du mouvement médiatique, le premier ministre Stephen Harper vient de déposer un projet de loi autorisant la castration chimique des journalistes parlementaires.

«Nous aurions préféré ne pas avoir besoin d’en arriver là, mais malgré nos efforts pour encadrer la presse, il semble que le recourt à cette mesure exceptionnelle soit maintenant devenu nécessaire», a expliqué Le premier ministre, au cours d’une conférence de presse à laquelle aucun journaliste ne fut convié.

«Pour l’instant, il n’est pas question de castrer qui que ce soit», a-t-il promis, ajoutant du même souffle que le comité responsable de la surveillance des journalistes canadiens allait attendre la fin de la prochaine élection avant de rédiger la liste de ces «parasites» qui seront mis «hors d’état de se reproduire».

S’adressant à la population, M. Harper termina son allocution en priant les citoyens de dénoncer tous les comportements médiatiques qu’ils jugent «suspects».

La solution finale

De son côté, Philippe Couillard a salué la décision du fédéral et déclaré que cette nouvelle loi devrait contribuer à «assainir» les relations entre ses députés et les journalistes québécois.

«Je pense que c’est un pas dans la bonne direction et j’espère que le gouvernement fédéral n’hésitera pas à avoir recours à des moyens plus drastiques si la population médiatique ne baisse pas de façon significative, d’ici 15 ou 20 ans», a-t-il dit.

Aux dernières nouvelles, Stephen Harper s’indignait devant le traitement subit par certains journalistes aux mains de l’État islamique et proposait de bombarder cette région du monde. «Journalistes ou terroristes, ce sont tous des animaux, selon moi. On devrait raser ça, c’te place-là», estime-t-il.

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