Québec – Lise Croteau, PDG par intérim d’Hydro-Québec, a laissé entendre ce matin que les clients de la célèbre société d’État doivent s’attendre à une hausse «majeure» des tarifs, cette année, afin de financer la gestion des montants perçus en trop par ses employés.

«On parle, ici, d’une cagnotte de 1,4 milliard. Ça se gère pas tout seul c’t’argent-là! Faut payer la formation, les primes, les vacances, les congés de maladie et les quelques jours de travail des employés qui vont s’occuper de ça,», explique Mme Croteau.

Refusant de se prononcer avec plus de précision sur l’augmentation des tarifs, la nouvelle PDG d’Hydro-Québec jure néanmoins que tout sera fait de façon transparente. «Soyez pas nerveux, on va vous dire exactement combien vous aller devoir payer de plus pour financer la gestion de ce que vous avez payé en trop, dès que nous l’aurons décidé», a-t-elle déclaré.

Hydro défend son vol sa décision

Critiquée par plusieurs associations d’aide aux plus démunis qui accusent la société d’État de mettre en péril la sécurité de «milliers de familles québécoise», Mme Croteau se défend en rappelant à ceux-ci qu’Hydro-Québec n’est pas une entreprise privée.

«L’argent qu’on vole au Québécois, ben ça profite à toute la collectivité. Ça retourne directement dans les poches des Québécois», souligne-t-elle.

Devant le tollé de protestations suivant l’annonce de cette 3847e hausse des tarifs en 6 ans, aux dernières nouvelles, la PDG d’Hdro-Québec envisageait la possibilité de revenir sur sa décision et de plutôt se «débarrasser» des 1,4 milliard perçus en trop, en bonifiant la retraite de Thierry Vandal.