Charte des valeurs québécoises : Philippe Couillard se prononce

île Sainte-Hélène – Rencontré par notre journaliste lors du mariage royal de la petite-fille de Paul Desmarais, tandis qu’il servait du champagne aux invités et que notre larbin était attitré aux services de préparation des amuse-gueules, le chef du PLQ, Philippe Couillard, a été interrogé sur sa position vis-à-vis la Charte des valeurs québécoises.

«On ne devrait même pas parler de valeurs québécoises mais plutôt de valeurs pan-canadiennes» déclara le probable futur premier ministre du Québec pendant qu’il remplissait son plateau de verres. «Pour rayonner à l’international, le Québec se doit d’adopter des valeurs internationales telles que le multiculturalisme, la mondialisation et l’évasion fiscale» poursuit-il.

Pressé de s’expliquer, le bon ami du Dr. Porter l’homme pour qui le Dr. Porter n’est qu’une connaissance continua : «Concrètement ça se traduirait par plusieurs choses. Par exemple, j’envisagerai d’inclure les restaurateurs dans la Charte et les sommer de se conformer aux diètes des différents électorats ethniques. Prenez le cas du restaurant Au Pied de Cochon… Ce dernier devrait au minimum obtenir les certifications cachères et halal, en plus d’offrir des options vegan, Weight Watchers et rastafariennes à sa clientèle. C’est une simple question de respect pour les touristes et la majorité des Montréalais qui est essentiellement composés de minorités, doit-on le rappeler».

Pour sa part, le candidat à la mairie montréalaise, Denis Coderre, qui surpris notre conversation pendant qu’il nettoyait la vaisselles abonda dans le même sens. «Vous savez, la nourriture cachère, c’est un peu la façon canadienne de combattre les nazis et moi, je pense que le nazisme ce n’est pas bien. Pour ma part, je remplacerais tout ça par des Tim Horton. C’est plus simple et les beignes c’est universel».

L’entrevue se termina de façon abrupte lorsque, Jean Charest qui supervisait les opérations, entra dans la cuisine : «Les boys, le boss veut que tout soit parfait alors, arrêtez de parler et travaillez donc un peu. On est pas au parlement là!».

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