Après les policiers et les ambulanciers, c’est maintenant à la mort de porter des pantalons militaires

Enfer – La faucheuse a choisi de suivre le mouvement initialisé par les policiers et les ambulanciers québécois en décidant de porter dorénavant des pantalons de camouflage lors de ses heures de travail.

« Dieu n’a pas l’air de m’prendre au sérieux, déplore la mort. Ma convention collective est échue depuis mars 2015 et je n’ai toujours pas reçu d’offre sérieuse concernant la réduction de ma charge de travail dont je lui parle depuis 300 ans. »

Travaillant « plus de 18h par jour » depuis toujours, la mort estime que ses relations de travail avec l’Éternel se sont « énormément » dégradées depuis l’an dernier.

« Hey! Je viens de m’taper une année d’malade! Y’avait toujours la mort d’une vedette quelconque qui ne pouvait pas attendre et on augmentait sans cesse les inscriptions », déplore la grande faucheuse, qui dit maintenant souffrir d’épuisement professionnel.

Une image entachée

Si plusieurs personnes appuient la mort dans ses revendications syndicales, de nombreuses voix s’élèvent également contre ce moyen de pression particulier.

« Les gens n’ont plus le moindre respect pour les institutions. C’est dommage, car la mort a toujours eu une grande popularité auprès du troisième âge », rappelle Raymonde Tremblay, récemment décédée d’une overdose de morphine.

Même son de cloche du côté de l’Association des embaumeurs du Québec (AEQ), où l’ont craint maintenant que l’apparence « négligée » de la mort décourage certains malades de mourir.

« Ça n’a pas d’bon sens! La mort à l’air d’un estifi d’clown habillé d’même. Non, non… Dieu doit mettre de l’eau dans son verre et négocier avec elle pis ça presse! », résume le porte-parole de l’AEQ, qui demande au gouvernement de légiférer sur la question.

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