Barrette entend lutter contre l’intimidation «à grands coups de matraque dans les dents!»

Québec – Le ministre Gaétan Barrette a convoqué les médias ce matin afin de dévoiler les grandes lignes de son plan de lutte contre l’intimidation.

Déclarant avoir été lui-même la cible d’attaques «extrêmement véridiques» sur les réseaux sociaux, monsieur Barrette souhaite mettre un terme aux enquêtes citoyennes, à la diffusion d’informations et à toutes les formes d’expressions dénonçant les positions du gouvernement.

«Avant l’apparition des réseaux sociaux, les citoyens qui souhaitaient exposer des scandales politiques ou dévoiler les efforts d’un parti pour museler ses opposants n’avaient aucune tribune. Mais depuis l’arrivée d’Internet, ils n’arrêtent pas de s’exprimer. Il faut mettre un terme à ça», a-t-il dit. «C’est de l’intimidation, ce qu’ils font!»

Même s’il affirme «ne pas se sentir visé» par les faits qui sont publiés à son sujet, le ministre Barrette indique qu’il ne restera pas longtemps sans réagir.

«Les p’tits pas propres qui rêvent de justice sociale et qui se permettent constamment de critiquer la façon dont on utilise vos impôts pour enrichir nos amis, là… Ils vont voir qu’un coup de matraque, dans les dents, ça frappe en tabarnak», explique-t-il, non sans préciser que ce n’était pas une menace, mais plutôt «une promesse».

Bientôt dans un tribunal, près de chez vous

Lorsqu’on lui demande s’il envisage de demander à la police de s’attaquer aux citoyens qui refusent de se laisser détrousser silencieusement, le ministre répond sans hésiter. «L’intimidation sous toutes ses formes doit être combattue et plus particulièrement quand celle-ci perturbe les gestes douteux que nous posons quotidiennement», souligne-t-il.

Mentionnant que les médias sociaux sont une «véritable calamité», monsieur Barrette se défend d’utiliser une noble cause uniquement afin d’accroître la répression contre certaines personnes.

«Pas du tout. On le fait seulement parce qu’on pense aux plus vulnéraaaaaables, je vous le jure sur ma tête», affirme-t-il, en regardant nerveusement vers le ciel comme s’il s’attendait à être immédiatement décapité.