Le Québec tiendra un référendum pour se séparer du Parti Libéral

Montréal – Inspiré par l’Écosse, ce 3e référendum ne portera pas sur l’identité québécoise, mais sur l’aspiration profonde des Québécois à devenir une société distincte des libéraux.

Contrairement à ce que rapportent plusieurs de nos compétiteurs, les libéraux ne seraient pas mis à la porte du Québec si le Oui devait l’emporter. « On va leur laisser Westmount. Ils vont pouvoir offrir aux riches et aux entreprises une terre promise où l’État ne leur fera pas payer une cenne d’impôt », nous confirme le porte-parole de l’option la plus populaire.

De son côté, le chef du camp du Non, Philippe Couillard, a accepté les termes de la question référendaire à la condition d’annexer Laval a-t-il « afin de pouvoir compter sur une classe moyenne pour payer nos services publics ».

Se disant surpris d’être devenu une sorte de «rejet national», le Premier ministre nous a décrit sa réaction lorsqu’il a appris la nouvelle. « J’ai été ben surpris ! C’est vrai qu’on n’a pas parlé des coupures pendant la campagne électorale parce qu’on était trop dans le jus à faire peur au monde, mais avouez qu’à part les syndiqués, les groupes sociaux, les étudiants, les futurs parents, les parents d’enfants âgés de 0 et 18 ans, et plus récemment les musiciens… Il y a un consensus sur les coupures ».

La date du référendum n’est toujours pas fixée, mais selon les dernières informations disponibles, le Premier ministre prévoit tenir la consultation entre 3h et 4h du matin, un jour de tempête de neige, entre Noël et le jour de l’an.

Crédit : N. Lafontaine