Montréal – Dans l’indifférence la plus totale, Jean-François Lisée annonce qu’il quitte le Parti Québécois (PQ) pour écrire dans La Presse.

Déclarant qu’il refuse d’être député au sein d’un parti dont le chef probable possède un journal, monsieur Lisée deviendra donc collaborateur pour un journal dont le propriétaire possède un parti.

«Il est prétentieux, il critique Péladeau et son amour du pouvoir passe avant ses convictions politiques; bref, Jean-François [Lisée] possède toutes les compétences pour faire partie de l’équipe», a vomi André Pratte sur son compte Twitter, dans les minutes suivant l’annonce de cette nouvelle.

Soulignant qu’il quittait «l'[censuré] de PQ de [censuré]» l’âme en paix, l’ex-député de Rosemont a rassuré ses anciens collègues en promettant de remplir son nouveau rôle de «belle-mère» avec passion et assiduité.

«C’est bien connu, attaquer férocement un autre membre de sa formation politique est la meilleure façon de relancer un parti moribond», nous a confié l’habile stratège, qui jure d’être constamment disponible pour participer aux fréquentes crises internes du PQ.

Au moment de mettre en ligne notre article, Jean-François Lisée se surprenait de découvrir les nombreux appuis qu’il reçoit maintenant du clan fédéraliste.