Le gouvernement québécois vend son été à Monsanto

QUÉBEC – C’est par décret ministériel que le nouveau premier ministre, Philippe Couillard, vient de poser son premier geste à la tête du gouvernement québécois en cédant l’été québécois à l’entreprise Américaine Monsanto.

En agissant ainsi, le Québec devient donc le premier État dans le monde à privatiser l’un de ses saisons, chose dont le premier ministre s’est dit «très fier».

«Cela fait longtemps que nous aurions dû le faire… De toute façon, Monsanto possède à peu près tout ce qui pousse l’été… Et puis, ce n’est pas le rôle du gouvernement de s’occuper de la météo», a déclaré monsieur Couillard en conférence de presse.

Se défendant d’avoir agi sans consulter la population, le chef libéral a vanté les «nombreux» avantages pour le Québec de privatiser son été, sans toutefois pouvoir les nommer, étant donné la confidentialité de l’entente signée avec Monsanto.

«Vous pouvez me faire confiance, on ne s’est pas fait avoir sur ce coup-là… D’ailleurs, même le président de Monsanto, au moment de signer l’entente, me disait à quel point il trouvait que j’avais demandé beaucoup pour signer ce document», affirme le premier ministre qui portait pour l’occasion une nouvelle cravate en or et de magnifiques lunettes en diamants.

Aux dernières nouvelles, le gouvernement envisageait sérieusement la possibilité de privatiser son air, son eau et ceux qui les utilisent.

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