Gerry Sklavounos réclame que l’Assemblée nationale reconnaisse son droit de cuissage

Québec – Dans une lettre ouverte publiée ce matin dans les pages de The Gazette, le député libéral Gerry Sklavounos réclame que l’Assemblée nationale légifère « rapidement » sur le droit des députés de disposer des femmes présentes dans la ville de Québec.

« C’est tout à fait inacceptable de devoir me battre aujourd’hui afin de faire valoir ce droit acquis par des années de jokes douteuses et de mains baladeuses aux services des citoyens », se désole le député de Laurier-Dorion dans sa missive.

Accusé d’avoir agressé sexuellement une employée d’un restaurant de la capitale, celui que ses collègues décrivent comme étant un « sympathique prédateur » persiste et signe, faisant appel à l’intelligence des Québécois.

« Faut être sérieux. Si on commence à trainer dans la boue tous les politiciens qui enfreignent la loi, ça ne s’arrêtera jamais. Je pense qu’on devrait tous prendre une grande respiration et se concentrer à nouveau sur le danger que représentent les pitbulls », ajoute-il.

Le combat de sa vie

Se disant victime d’un article du Code criminel qui « prétend » que le viol serait une chose interdite, Gerry Sklavounos compte sur l’appui de Philippe Couillard afin de changer les choses.

« Je sais que plusieurs députés partagent mon opinion, notamment le premier ministre qui n’a pas hésité par le passé à louer ses services à l’Arabie saoudite, un pays où les femmes sont traitées comme des moins que rien », conclut le fougueux politicien.

Interrogé par La Pravda, Philippe Couillard n’a pas été en mesure de confirmer cette éventualité et est devenu confus dès nous avons prononcé le nom de Gerry Sklavounos.

« Je ne connais pas cet homme, je ne l’ai jamais vu… Vous êtes qui, vous? Vous n’êtes pas mon fils. Je ne vous connais pas », a-t-il d’abord déclaré, avant d’imiter malhabilement une voix de femme et de s’écrier « raccroche, raccroche » pour mettre fin subitement à l’entrevue.

Aux dernières nouvelles, Philippe Couillard niait formellement avoir accordé un quelconque traitement de faveur en fermant les yeux sur le comportement de son député délinquant et jurait que « tous les libéraux » avaient droit à ce privilège.

 

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