Christine St-Pierre se lance dans le RAP

MONTRÉAL – C’est dans une salle littéralement pleine à craquer que Christine St-Pierre a présenté hier l’un des albums les plus attendus de l’année : Scandalicious, boire et déboire d’une politicienne libérale.

Pour son premier opus, la politicienne de 60 ans a fait appel aux services de Dr Dre, l’un des artistes hip-hop les plus respectés dans son genre, afin de lui venir en aide dans la composition des mélodies.

«Je voulais quelque chose qui me représente réellement, me permetant d’exprimer sans censure ce que je ressens», a déclaré celle qui fut jadis ministre de la Culture, avant d’ajouter que le choix de faire du ganster RAP s’est donc imposé «tout naturellement».

Précisant qu’elle préfère chanter en anglais afin de se démarquer des «lopettes québécoises» qui «minimisent l’importance du contenant au détriment du contenu», l’artiste qui répond maintenant au nom de C.S.P. M.C. décrit son premier album comme un voyage au cœur de la corruption et du «gros cash sale».

D’une vulgarité désarmante, la toute nouvelle chanteuse qui s’exprime comme un Plume Latraverse atteint du syndrome de Gilles de la Tourette chante à propos de la politique, du monde des médias, de sexe, d’argent et de corruption, avec autant de retenu qu’un Rob Ford sur le crack.

En vente dans tous les cafés italiens du Québec, l’album est disponible au coût de 37,50$ + 3%, «pas de taxe pour ceux qui paye cash» comme le précise son auteure.

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