Bureau en Gros dans la mire de la SQ : Un arsenal de papier qui fait peur!
Québec – Toujours sous le choc après la tentative de meurtre sur la personne du premier ministre Couillard, les citoyens réclament davantage de surveillance dans les papeteries.
Interrogé par La Pravda, un représentant de la Sûreté du Québec (SQ) nous a confié que les forces de l’ordre effectuent « actuellement » des descentes surprises dans les magasins Bureau en Gros du Québec.
« Vous ne pouvez pas imaginer la quantité de papier qu’il y a là-dedans… C’est un véritable paradis pour les tueurs en série », admet avec effroi, Jonathan Bigras, le porte-parole de la SQ qui estime à plus de cent millions le nombre de victimes « à venir » si personne ne met fin aux activités de ces « marchands de la mort ».
« Suffit de se présenter dans un magasin, d’acheter un paquet de feuilles et de former des boules avant de passer à l’acte… Pas besoin de permis, pas de vérification du dossier criminel… Rien. C’est aussi simple que ça! », poursuit-il, incrédule.
Vérification faite, tout est vrai. En seulement 5 minutes, sans aucune préparation ni demande d’identification, nous avons réussi à mettre la main sur une cargaison de 500 feuilles noires, du même type que celle utilisée pour attenter à la vie du premier ministre. Pire encore, on nous a même offert une carte fidélité, nous donnant droit à un paquet de feuilles gratuites si nous en achetons pour plus de 100$.
Un monde malade
« C’est tout simplement aberrant ! On ne parle pas de la santé ou de la dignité de nos aînés, là. Ça coûtera c’que ça coûtera, mais je vous jure que les choses ne resteront pas comme ça longtemps », promet Gaétan Barrette, qui se dit prêt à prendre « toutes les mesures nécessaires » pour assurer la sécurité des élus.
« Les gens sont cruels. Chaque jour, on entend des histoires de vols, de propos vulgaires, de mensonges et de crimes horribles qui brisent des vies… Et là, je parle juste ce dont je suis témoin au parlement! Bref, on ne peut pas laisser la population répondre à ça sinon ça ne finira jamais », conclut le ministre, avant d’éclater de rire et d’ordonner aux citoyens de respecter la loi.